Renaissance italienne d'Eric Laurrent

Après avoir lu il y a quelques années Clara Stern d'Eric Laurrent, un très beau roman d'amour magistralement bien écrit, j'ai eu la surprise de voir que Renaissance italienne renouait avec l'intrigue et les personnages dont j'avais déjà fait la connaissance. Mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci...

D'abord parce que ce roman s'appuie trop sur les procédés du précédent mais de façon horipilante: le personnage du dandy désabusé, le défilé de conquêtes féminines et d'histoires plus ou moins glauques dans le Paris by night, des élucubrations du narrateur toujours un peu gratuites... Bref, ce qui avait fini par me plaire dans le premier opus m'a ici agacée, d'autant plus que l'intrigue est inconsistante. On retrouve un peu de Carlota Feinberd de Munoz (une autre de mes déceptions), surtout dans l'aspect caricatural du désir et de la personnalité féminine. Des longues phrases ampoulées emmènent le lecteur aux confins de l'ennui et de l'agacement. Dommage, car Clara Stern m'avait vraiment plu.