Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
In Libro Véritas
Publicité
Newsletter
Archives
In Libro Véritas
Derniers commentaires
13 novembre 2009

Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé

CeQueJeSaisDeVeraCandida

J’avais beaucoup entendu parler de ce roman lors de sa sortie, et j’étais impatiente de me faire ma propre idée à la lecture, même si j’avais quelques appréhensions puisque ma lecture d’un précédent roman de Véronique Ovaldé m’avait relativement déçue. Ce roman se construit autour d’un triptyque, plus exactement autour de trois femmes vivant dans une île d’Amérique du Sud imaginée par l’auteur répondant au nom exotique de Vanaputa. On suit donc le destin de trois femmes sur trois générations : Rose Bustamente, la grand-mère, Violette, la mère et Vera Candida la fille. Or, à quinze ans, lorsque Vera découvre qu’elle est à son tour enceinte, elle décide de fuir Vanaputa pour tenter de recommencer une vie nouvelle loin du déterminisme familial. C’est à Lahomeria qu’elle met au monde Monica Rose, la quatrième fille de la famille. Mais un évènement inattendu la ramènera sur l’île de Vanaputa pour une ultime confrontation avec le passé et une révélation assez bouleversante pour le lecteur qui découvre ainsi le véritable motif de la fuite de Vera Candida.

                Si j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman pendant les premiers chapitres qui s’intéressent au premier des trois personnages féminins, Rose Bustamente, j’ai en revanche davantage apprécié la suite du roman qui prend plus d’ampleur une fois que l’on réussit à comprendre la genèse familiale de cette histoire. L’histoire reste assez originale et se lit facilement, mais ce qui marque le plus le lecteur à mon sens c’est l’atmosphère unique qui se dégage de ce texte. Une écriture ciselée, envoûtante et puissante qui dessert avec beaucoup de délicatesse des thèmes aussi difficiles que les relations entre les hommes et les femmes, entre les filles et les mères sans jamais sombrer dans les clichés. Le côté exotique et enchanteur du cadre narratif frappe par contraste avec la dureté de certaines scènes, c’est un univers foisonnant fait de couleurs et d’odeurs dans lequel on plonge avec un certain délice.

Lu dans le cadre du Prix des Lectrices ELLE 2010 595131972

Publicité
Publicité
Commentaires
C
le monde d'Ovaldé et sa plume poétique m'ont moi aussi conquis...
A
pourquoi pas...
Publicité